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SEPTEMBRE 2021

À Pachacútec, le travail intense se poursuit. Le programme « chaîne de solidarité« , qui fonctionne entièrement grâce au soutien de généreux donateurs locaux, génère des heures de travail pour 9 mères de famille.

Le matériel pédagogique et les médicaments que nous recevons sont offerts en priorité aux thérapeutes et aux sœurs du centre de thérapie Passionistes.

Ici figurent deux thérapeutes du centre tenant du matérial pédagogique
Arrivée du matériel pédagogique au centre de thérapie
Un jeune garçon péruvien regarde l'objectif en tenant une tablette dans ses mains. Il porte un masque chirurgical.

Le 18 septembre : grosse collecte. Tout n’est pas entrĂ© dans le camion. La deuxième partie a Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©e le lendemain. Un jeune couple d’architectes avec deux enfants partent s’installer Ă  Barcelone. On profite de la fuite des cerveaux.

– Agnès FRIANT

Les habitants de Pachacútec trouvent de tout dans le bazar pour pas cher ! Certains nous envoient même des photos en rentrant chez eux pour nous remercier de leurs achats, comme ce petit garçon qui a déniché une tablette.

Les travaux du premier étage avancent bien, les ouvriers préparent la pose des fenêtres.

Un gĂ©nĂ©reux donateur a fait don Ă  Agnès d’un vĂ©hicule 4X4, qu’elle a remis au SAMU social dont elle a la prĂ©sidence.

Le 19 septembre : l’Ă©quipe compte maintenant 10 mères de famille ! 9 en rĂ©alitĂ©, et Ana qui a perdu sa maman en dĂ©cembre dernier. La dernière Ă  intĂ©grer l’Ă©quipe est une femme de 28 ans avec 5 enfants de 2, 4, 6, 8 et 10 ans. Le père est alcoolique, narcodĂ©pendant et violent. Nous faisons Ă©tudier les trois plus grands. Merci de nous permettre tout cela. DĂ©couvrir la situation de ces enfants m’a bouleversĂ©e. Savoir que je peux m’appuyer sur vous m’est rĂ©confortant et essentiel.


– Agnès FRIANT

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MAI 2021

Au niveau national, grand pic de pandĂ©mie Covid 19, les Ă©lèves n’ont pas repris les cours, c’est la deuxième annĂ©e en virtuel. Le PĂ©rou est au mĂŞme niveau que la France en ce qui concerne les dĂ©cès, alors qu’il y a moitiĂ© moins d’habitants. Le taux de vaccination au PĂ©rou Ă©tait de 2,7% fin avril. Il est question de distribuer les masques gratuitement.

En ce moment, le PĂ©rou vit entre la campagne Ă©lectorale et la pandĂ©mie. Le premier tour des Ă©lections prĂ©sidentielles a eu lieu le 11 avril, il y avait 18 candidats. Pour le deuxième tour, il aura lieu le 6 juin, entre Keiko Fujimori (13% des suffrages) et Pedro Castillo, un syndicaliste de 51 ans instituteur d’extrĂŞme gauche (19% des suffrages). Comme la population n’a pas accès Ă  la santĂ©, elle vote extrĂŞme gauche.

La chaîne solidaire fonctionne bien, la vente est ouverte deux jours par semaine, sur rendez-vous pris en ligne. Elisabeth, Linda, Lucia, Julia, Flore et Fanny y travaillent.

Julia a un parcours de vie très compliqué, Flore et Fanny ont des enfants polyhandicapés. Les mercredis, jeudis et vendredis, la vente est ouverte dans le local chez le pasteur. Au Pérou, la semaine de travail est de 48h, les mi-temps de 23h45.

Aperçu de la Bodega Solidaria d'Altiplano
Le magasin solidaire, source d’emploi pour les femmes de PachacĂştec

Au niveau de l’association, le magasin est tenu par deux jeunes filles : Magali et Anna, qui remplacent leurs mamans. Elles travaillent deux jours et demi chacune. En ce moment, l’essentiel de leur travail est l’impression des devoirs.

Vue du toit plat du centre de thérapie

Une équipe de religieuses de la Passion ont créé et administrent un centre de thérapie, entre autre pour des enfants handicapés. Altiplano leur donne alors la priorité pour les médicaments et le matériel qui pourrait servir à leur institution.

Les travaux du premier étage avancent bien, le toit plat est maintenant terminé. Prochaine étape : la pose des huisseries. Jean-Robert demande à quelle date les travaux seront terminés. Agnès souhaiterait que ce soit pour le 28 juillet, fête nationale au Pérou.

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AVRIL 2021

Au sujet de la pandĂ©mie, malgrĂ© de très mauvais chiffres, le PĂ©rou a dĂ©confinĂ© en mars. Chacun doit prendre soin de lui-mĂŞme. Les gens hypothèquent leurs maisons pour acheter de l’oxygène. Aussi, le vaccin contre la Covid 19 arrive Ă  très petites doses, il y a des vaccins de courtoisie… RĂ©cemment 3000 doses pour 5000 personnes ont Ă©tĂ© offertes par Cinovac, le laboratoire chinois. Les chiffres officiels de dĂ©cès et de malades du Covid sont très mauvais, et pourtant, Agnès pense que la rĂ©alitĂ© est deux fois plus importante. C’est la deuxième annĂ©e sans Ă©cole, les cours reprennent en virtuel.

Les travaux du local, interrompus depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie, ont repris. Après avoir attendu près d’un an, les matĂ©riaux pour la toiture sont enfin livrĂ©s. Les ouvriers, malgrĂ© les mauvaises conditions dues aux contraintes sanitaires, ont pu terminer la couverture du toit.

Agnès met l’accent sur la chaĂ®ne solidaire, la mini-banque alimentaire, le magasin, l’aide au devoirs et les consultations psychologiques.

Des minis-classes de 4 enfants vont bientôt débuter, en principe le 5 avril. Elles seront animées par des étudiants rémunérés 6 soles par heure (soit 1,30/1,50 euros). Agnès voudrait aussi renforcer le prêt de livres aux familles pour que les enfants ne soient pas trop devant les écrans.

Le camion des collectes solidaires repart.
C’est l’heure de repartir pour le camion des collectes solidaires !
Aperçu de la mini-banque alimentaire
C’est Ă  la mini banque alimentaire que vient se ravitailler une partie de la population

Les collectes solidaires se poursuivent avec de plus en plus de donneurs (140 actuellement). Grâce Ă  cette chaĂ®ne de solidaritĂ©, les habitants du quartier peuvent s’Ă©quiper en produits de première nĂ©cessitĂ©, mobilier, Ă©lectromĂ©nager, vĂŞtements, Ă  très bas prix. Ces ventes permettent au magasin de couvrir les salaires de ses employĂ©es. Certains profitent aussi de cette opportunitĂ© pour s’approvisionner en marchandises qu’ils revendront. Le camion, tombĂ© en panne pendant la dernière collecte solidaire, oblige Agnès et son Ă©quipe Ă  recommencer la collecte le samedi suivant.

Pour aider une partie de la population du quartier qui a de plus en plus de difficultĂ©s Ă  se procurer de quoi se nourrir, et grâce aux dons qu’elle reçoit, Agnès vient de mettre en place une mini-banque alimentaire, en achetant des produits qu’elle revend Ă  moitiĂ© prix.